samedi 27 décembre 2014

Don’t be cruel



Ce soir j’aurais bien aimé appeler au téléphone, à l’aide, la mère de l’Amiral…mais oups… elle était morte…et de toute façon je n’ai jamais eu son numéro de téléphone. C’était une idée comme ça pour taire mon angoisse, pour lui demander ce qu’elle faisait quand son fils s’ était écorché de partout, mais la réponse je la savais déjà : c’était sa grand-mère qui savait tout !
Il ne m’était pas venu à l’esprit d’interroger ma mère parmi tous les morts, je pensais qu’elle aurait paniqué comme moi en restant calme, et puis appelé le fils de l’Amiral qui aurait dit d’appeler les pompiers et le samu…
Alors l’Amiral  saignant le sang de partout, se désolant pour sa belle veste, sa casquette perdue en bout de champ, quant à ses lunettes (les plus meurtrières de la joue)  ne s’en souciant guère, opéré d’un œil de la cataracte (ah oui !)  demeurèrent encore à retrouver quelque part sur l’asphalte non éclairé de ce village de …..fut pris en charge ! par toute une équipe de femmes et d’hommes, plus de femmes que d’hommes en fait, et l’Amiral apprécia !

Bref, si vous avez aussi un Amiral à la maison, ne paniquez pas, faite le 15 !!!

nothing compares...



"Nothing Compares 2 U"


It's been seven hours and fifteen days
Since u took your love away
I go out every night and sleep all day
Since u took your love away

Since u been gone I can do whatever I want
I can see whomever I choose
I can eat my dinner in a fancy restaurant
But nothing
I said nothing can take away these blues

`Cause nothing compares
Nothing compares 2 u

It's been so lonely without u here
Like a bird without a song
Nothing can stop these lonely tears from falling
Tell me baby where did I go wrong

I could put my arms around every boy I see
But they'd only remind me of you
I went to the doctor and guess what he told me
Guess what he told me
He said, "Girl, you better try to have fun no matter what you do."
But he's a fool

`Cause nothing compares
Nothing compares 2 u

All the flowers that u planted, mama
In the back yard
All died when u went away
I know that living with u baby was sometimes hard
But I'm willing to give it another try

Nothing compares
Nothing compares 2 u
Nothing compares
Nothing compares 2 u
Nothing compares
Nothing compares 2 u


mardi 23 décembre 2014

un vingt-trois décembre sur la Terre

Ouf…je suis contente j’ai emballé les cadeaux pour Noël, il ne reste plus que ceux pour la Nouvelle Année…oui en plus des traditionnelles bouteilles de champagne, j’innove, j’ai acheté des cadeaux pour mes amis qui sont plus que des amis mais ma véritable famille extra nucléaire (utérine ?!), avec des pointes d’humour, d’amour et d’utilité, je pense ne pas mettre de nom sur les paquets, chacun reconnaîtra ce qui lui est destiné…
Oui j’ai emballé les cadeaux pour Noël, le peu qu’il me restait, je n’ai pas résisté depuis septembre et j’ai offert, offert et acheté de nouveau, c’est un peu ce qui m’a aidé à tenir le coup, je ne vous dis pas le nombre de jeans pour l’Amiral ! Mais une dernière paire restait ! alors tout à l’heure, j’ai coupé les bas et fais moi-même les ourlets ( hum hum thermo collés les ourlets, j’ai suivi un tuto sur youtube ;), ça c’est vraiment un cadeau personnalisé !!!
Je vous fais la liste ? Pour l’Amiral ?
Une paire de chaussures Méphistau, le prix m’a rassurée, c’est celui d’un smartphaune qui me plaît, cela ne va pas trop le surprendre, c’est exactement les mêmes que les siennes, mais en plus neuf !
Une sonnette de comptoir, plus la peine de crier « Asléeeeeeeeeeeeeeeeee » et puis c’est en souvenir de la cloche qu’il y avait autrefois près du téléphone, il va comprendre et sourire.
C’est tout pour lui. Pas de livres cette année, il a en réserve ceux des années précédentes, et puis franchement l’Algérie de son adolescence  n’est dans aucun livre, sauf si je l’écris ;).
Voilà, c’était mon petit post de Noël.
Ma deuxième grand-mère maternelle avait une crèche en papier qu’elle remettait chaque année, j’avais aussi envie de parler de ça, car c’était une tradition avec les guirlandes fabriquées par ma tante en papier croisées, mais pour moi ça n’avait rien de religieux, c’était juste la maison de mon grand-père en fête.
Je vous souhaite une belle fin d’année  et un Joyeux Noël !!!


jeudi 11 décembre 2014

Farfavien

J’ai fait pleurer le plus terrible (le plus embêtant qui se prend pour le maître de chaque cérémonie où il demeure, et qui se complaît de n’avoir aucune lettre rouge sur son modeste carnet…) de mes élèves, ce bonhomme de dix pommes à l’intelligence si particulière, qu’il ne daigne dégainer son stylo que pour la correction, sauf bien sûr pour les évaluations, mais voilà tout est histoire d’entraînement….d’écriture.
Je l’ai fait pleurer pas du tout pour ça, pas pour le fait qu’il pourrait être plus brillant (vert écarlate sur le bulletin), ce qu’il pense être somme toute, et que je pense pensais.
Je l’ai fait pleurer, plutôt toute la classe l’a fait pleurer, après avoir ri, de ce que je lui ai dit : « Ah bon !! si tu te trouves dans la même pièce qu’un singe tu ferais comme lui ? »
J’avoue, j’ai honte d’avoir dit ça, j’aurais dû dire perroquet ou cacawouet, et me souvenir de tous ces documentaires scientifiques et des histoires que me racontait l’Amiral avec les singes de Monsieur.
Il imitait jute un petit de trois ans son cadet, une petite crapule gentille qui fait de beaux sourires sans dents à la maîtresse, une petite crapule bien intelligente je trouve, pour que le GRAND  réponde à ma question : « TU FAIS QUOI ? »
« Je fais comme lui ! » montrant la petite crapule intelligente qui ne sait toujours pas lire.