Alaomista espérait. Elle
ne pouvait pas prendre et tenir la main d’Inshitayatoo, elle ne pouvait pas
aller contre le gardien des valeurs, le slimyao avait déjà des milliers d’âmes
au bonheur de son compteur.
Au matin du sixième jour, elle déposa un baiser sur la tempe fraîche d’Inshitayatoo, détacha doucement ses bras du corps de la princesse, et gagna sans faire de bruit la troisième colline, celle où elle était maintenant recroquevillée en espérant qu’Inshitayatoo écrivit sur le sable le chemin qu’elle avait choisi.
Elle espérait, elle espérait sans ne pouvoir rien faire d’autre que le silence.
Le silence et le désert.
Au matin du sixième jour, elle déposa un baiser sur la tempe fraîche d’Inshitayatoo, détacha doucement ses bras du corps de la princesse, et gagna sans faire de bruit la troisième colline, celle où elle était maintenant recroquevillée en espérant qu’Inshitayatoo écrivit sur le sable le chemin qu’elle avait choisi.
Elle espérait, elle espérait sans ne pouvoir rien faire d’autre que le silence.
Le silence et le désert.
Le silence et les calibs
perdus.
Le silence et le sourire d’Inshitayatoo.
Elle sortit de son sac son vieux carnet à spirale, mâchouilla délicatement la pointe de son crayon et toute la tendresse du visage d’Inshitayatoo se glissa sur la feuille.
Le silence et le sourire d’Inshitayatoo.
Elle sortit de son sac son vieux carnet à spirale, mâchouilla délicatement la pointe de son crayon et toute la tendresse du visage d’Inshitayatoo se glissa sur la feuille.