jeudi 28 février 2008

petit jeu boule de neige

J’ai été taguée par Ars qui à été taguée par Textures qui a été taguée par le Joujou rouge qui a été taguée par Patarame qui a été taguée par Dis bonjour à la dame…
Il s’agit de dire six petites grandes choses sur soi sans importance mais histoire de se dévoiler.

1. J’ai toujours des bonbons dans mes poches.
2. Je n’aime pas les boissons gazeuses sauf le pschiiit et le champagne.
3. J’aime les ronds, les cercles, les spirales, les ressorts, les engrenages, les moulins et tout ce qui tourne.
4. je suis imbattable au mah jong, forcément je n’ai jamais arrêté l’entraînement.
5. je ne lis que des livres pour enfant.
6. j’ai bien aimé participer à ce petit jeu boule de neige…



Je tague 6 bloggueurs/ses qui devront suivre le règlement suivant :
- préciser qui l'a tagué avec un lien vers le blog
- reprendre ce règlement
- lister les 6 trucs sans importance
- taguer 6 bloggueurs/ses pour qu'ils s'y collent à leur tour !

Je tague
Jeanne, Ariaga, La Fée Bleue, Merlin, Lam, Théo et top bonus : Ehiie
(parité non respectée…hihihi et en plus impair et passe !)

dimanche 24 février 2008

Le silence des vagues

Je n’irai plus par les mots
par les vagues
j’irai par tes yeux
par ta bouche
de la lumière à l’ombre
de l’ombre à la lumière
j’irai dans tes regards
suivre tes pas.
J’irai sur ton visage
comme sur une plage
qui glisse entre les doigts
sur l’infime de ta peau
de sable si fin
je tracerai le chemin
qui va de toi à moi
de moi à toi
en cercle du monde.
Non je n’irai plus par les mots
par les vagues qui vont et viennent
perdues aux flots du désir
sans jamais toucher l’eau
j’irai par ton corps
au plus profond de toi
j’irai me taire.
J’irai
au creux de ton âme
bercée des fleurs de l’arbre
lassée du sel des larmes
j’irai me perdre dans tes soleils
au rêve de la couleur de ton ciel
j’irai t’aimer
comme je t’aime.

mercredi 20 février 2008

XX/II/VIII

Je suis en silence nulle impatience en absence de ma présence, c’est étrange le temps la plume glissant sans se poser d’encre face à tous ces mots du passé qui forment l’image brouillée d’avoir existé tant ils sont loin de mes pensées d’ici de ma vie de cet instant où le silence laisse place à l’autre silence.
Après une dernière danse, grains de poussière dans la lumière, je plonge dans l’allégresse d’une paresse, j’essuie les vers imaginaires brillants d’une poésie de vides et de pleins déchirés, de déliés recomposés, d’obscures éclaircies de désir inachevé, de partage en partance et de présage de voyage…Et je souris, légèrement divague, ils sont là ces amis alors que je les croyais en Antarcie ils viennent fondre sous mes yeux les images coulant de nouveau dans les veines de mon esprit, petit ruisseau clapotant sous le bruissement du vent, frêle eau vive qui caresse la toundra d’une fine ligne vierge toute bleue de tout soucis alors j’écoute les mots chantés depuis la loge de cet arbre improvisé et mes capteurs de vibration s’allument les uns après les autres pour m’inonder de la plus belle musique qui soit, celle qui n’existe que dans l’oreille de celui qui la perçoit.
Je rime de moi, je rime de mes mots écrits tout haut comme à la signature d’un tableau d’une simple date parce que c’était ce jour-là et pas un autre que le silence n’a parlé que pour moi en m’apportant l’apaisement de me retrouver seule sans un mot.

dimanche 17 février 2008

pour toi mon alphabet de couleur

Je t’aime à ne plus oser te l’écrire, à ne pas encore oser te le dire. Pourtant je sais que tu ne vas pas t’enfuir, que tu continueras toujours à rire, à sourire.
Je t’aime, je n’ai pas peur de te perdre, toi non jamais tu ne me blesseras, je le sais. Avec toi j’ai de l’amour en moi, des mots de velours, je me sens bien sans chercher pourquoi, je prends, je te prends dans la caresse, la tendresse de tes mots, le soleil de ta voix, ce que tu me donnes et tu me donnes beaucoup d’être là dans mon coeur, de me faire rêver de toi, de me parler, de me faire parler un peu, de me faire rire, j’avais oublié comme oublié aussi la simplicité d’aimer, de me laisser aller, d’avoir confiance.
C’est si nouveau, je ne m’attendais pas, à rien d’ailleurs que d’écrire pour noyer mon malheur. Et je souris de mes premiers mots chez toi cachée derrière une adresse posthume, je sentais déjà que tu me touchais mais je ne savais pas que c’était du bonheur, j’avais peur comme lorsque l’on ne croit plus en rien qu’en la laideur du monde humain.
Je t’aime oui, du voyage, des voyages de nos mots, mais plus aussi tu le sais, je t’aime toi dans ce que tu es, qui tu es. Ca ne s’explique pas, les mots ont leur limite souvent pour moi, et là l’amour ne s’écrit pas, il se vit et il bat quelque part en moi, en toi, en nous.
J’aime cet amour, ce lien invisible entre nous, si proches d’être aussi loin l’une de l’autre mais avec toi je tourne une page pour en ouvrir une autre, une belle à découvrir et à écrire ensemble.
Je ne sais plus où mettre ces mots, mais je ne veux pas qu’ils soient tout bas parce que tu me réconcilies avec moi et c’est important que je le dise, non pas à la terre entière (oui la terre qu’est-ce qu’elle en a à faire de moi…) mais juste à ceux qui me lisent depuis si longtemps et à qui je dois beaucoup, vraiment, d’avoir et d’être encore là.

samedi 16 février 2008

l'arbre au printemps

 


C’est le plus bel amandier du quartier
à la fraîcheur d’un matin printanier
il me donne la tendre chaleur rose
de sa présence qui sur moi se pose.

Le port gracieux de plénitude
m’offrant ses fleurs fidèle amant du sud
dans ce jardin où le jour se respire
de souvenirs en parfum de soupirs.

J’embrasse à la caresse de mes yeux
les branches porteuses de tous les jours heureux
c’est le plus bel amandier du quartier
à la saveur d’un baiser du monde entier.

mercredi 13 février 2008

voyage

le brillant de tes lèvres
l’étincelle de tes yeux
le fauve de tes cheveux
et la blancheur de ta peau
à détacher l’anneau
et me jeter à l’eau

la course de tes lèvres
l’éclat rieur de tes yeux
la douceur de tes cheveux
et la tendresse de ta peau
à délivrer les flots
tout le long du fil de l’eau

le parfum de tes lèvres
le doux secret de tes yeux
le souffle de tes cheveux
et la chaleur de ta peau
à fondre d’une vague
dans l’ivresse de ton eau

je vogue
imaginaire pirogue
sur l’étincelle de tes yeux
le fauve de tes cheveux
sur la carte de ton corps
bercée d’îles au trésor

je voyage
au ciel de ton visage
de tes lèvres qui brillent
à ton oreille qui scintille
je t’aime comme un rêve
d’amour sans trêve

je glisse
d’une fleur en calice
à l’odeur du printemps
sur tes bras vivants
mille pétales en pleurs
dessinent le bonheur

je t’embrasse
tu m’enlaces
tu me fais rire
en fleur de saphir
et tu me fais l’amour
de m’offrir un nouveau jour
alors je ne vais plus pleurer
derrière mes yeux où tu es
je vais vivre le voyage
sans nul autre bagage
que tes sourires
de l’avenir
que les couleurs
baignant la baie de ton cœur
que ce vent libre aux voiles
de croire en notre étoile

je vais écrire ce moi
oublié depuis tant de mois
ce souffle perdu à courir
pour tenter de me fuir
ce cri usé d’espoir en vain
à vouloir dépasser demain
je vais t’aimer encore et fort
toi qui m’ouvres du dehors
parce que tu as trouvé
de mes chaînes la clé
celle de me sentir aimée

Asl&

dimanche 10 février 2008

IX/III/VIII

Si tu avais été là
pour être une ombre
à te confondre
de moi
je serais restée
muette de ce monde

si tu avais pu
effacer tous les mots
pour être sans regret
que le sourire
d’un monde imparfait
j’aurais été celle que tu aimais

si tu avais su combien
pour m’entendre ici
à te parler
j’aurais été libre
du silence passé

si tu savais
Comme je n’ai plus peur
de ton absence
à n’être qu’une fille
au courage de mes fuites

moi
au bout de mes rêves
à me sauver de tout
si tu savais la parole
qui me console
de m’être tue
quand j’étais morte
perdue entre tes bras.

dimanche 3 février 2008

Dans un soupir

il y a toi dans tous mes mots
dans tous mes pas
dans l’air que je respire
il y a toi qui me guérisqui soignes mes peines
qui me fais rire
il y a toi que j’aimel’odeur de tes matins
la chaleur de tes nuits
l’envie de te prendre dans mes bras
et de te sentir m’aimer
comme je t’aime dans tous nos baisers
il y a toi mon angeinvisible shiva
qui souffles de tous tes bras les nuages
doucement vers d’autres rivages
ou bien encore nue allongée
sur la plage des roches roses
le vent de tes pensées libres
effaçant les voiles du bateau qui se pose
il y a toi ma douce amiedans tous mes mots d’amour écrits
aux îles perdues et retrouvées
comme autant de rêves à nous donner
toi ma belle
que j’aurais aimé connaître
bien avant que le temps
ne nous enlève nos âmes d’enfants
et en disant ça dans tes sourires
je sais bien que je viens de mentir
il y a toi dans tous mes motsdans tous mes pas
dans l’air que je respire
il y a toi qui me guéris
qui soignes mes peines
qui me fais rire
il y a toi que j’aime…
dans un soupir